Marianne voilée : Valeurs Actuelles condamné en appel

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Source : Ojim.fr – Condamné à cause de sa une sur les naturalisés en février dernier, Valeurs Actuelles, qui avait fait appel, vient de voir sa peine confirmée.

Yves de Kerdrel, le directeur de la publication de l’hebdomadaire, a été condamné à une amende de 2 000 euros pour « provocation à la discrimination envers les musulmans ». En février 2013, Valeurs Actuelles avait fait sa une sur les « Naturalisés : l’invasion qu’on cache », représentant pour l’occasion une Marianne voilée sur la couverture.

Les diverses organisations dites « antiracistes », telles que SOS Racisme, l’UEJF, la Licra et la Maison des potes, avaient alors déposé plainte. En plus de l’amende, le journal devra publier un communiqué judiciaire en page de sommaire ainsi que verser un euro de dommages et intérêts aux associations précitées.

La semaine prochaine, Valeurs Actuelles sera (encore) au tribunal. Cette fois, l’hebdomadaire est jugé en appel pour une autre couverture, celle datant d’août 2013 et intitulée : « Roms, l’overdose. » En première instance, Yves de Kerdrel avait été condamné à 3 000 euros d’amende.

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Autopromotion dans Valeurs Actuelles

Autopromotion dans Valeurs Actuelles
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Source : Ojim.fr – Dans son dernier numéro, l’hebdomadaire Valeurs Actuelles consacre sa une et pas moins de sept pages à Éric Zemmour. Pourquoi pas… Après tout, Éric Zemmour est depuis longtemps un phénomène médiatique et ce n’est pas la première fois que l’hebdomadaire consacre sa une au journaliste. Cela avait déjà été le cas en octobre 2014 ou encore en juin 2013, pour les plus récentes.

Mais, cette fois-ci, le dossier est publié uniquement pour promouvoir le livre Une élection ordinaire, une fiction qui imagine la candidature et la victoire du polémiste à l’élection présidentielle de 2017. Un sondage a même été réalisé à cette occasion, histoire de savoir si les Français valident le choix du romancier ! Sacrée promotion pour un simple bouquin.

Il faut dire que son auteur n’est autre que Geoffroy Lejeune, rédacteur en chef politique de Valeurs Actuelles… Comme dit le proverbe : on n’est jamais mieux servi que par soi-même.

Source : Valeurs Actuelles

Crédit photo : Valeurs Actuelles / RING – montage : Ojim

Denis Tillinac fustige le conformisme de la presse régionale

Denis Tillinac fustige le conformisme de la presse régionale
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Source : ojim.fr – Haro sur la presse régionale ! Dans la dernière édition de Valeurs Actuelles, Denis Tillinac fustige des éditions locales où les plumes des journalistes sont « trempées dans la même encre » que celles de la presse nationale.

Si celui-ci souligne que le gauchisme règne en maître dans la grande presse, et que cela est presque admis, il se désole que la presse régionale suive la même pente mortifère. « C’est plus choquant, car ces journaux, souvent en situation de monopole, affectent une neutralité de façade », note-t-il, en sortant La Dépêche du Midi du lot, elle qui, au moins, affiche ouvertement son ancrage historique radical-socialiste.

« Les scores électoraux des Républicains et du FN ont beau être supérieurs à ceux du PS et de ses alliés, les tournures d’esprit des localiers restent alignées sur des clichés soixante-huitards », constate l’écrivain qui se demande s’il ne s’agit pas là d’un « mimétisme de provinciaux toujours fascinés par les éditorialistes de la capitale ». Pourtant, l’exemple de la réussite de Valeurs Actuelles sur une ligne droitière devrait faire des émules.

Mais le prisme idéologique originel semble trop puissant. Formatés en école de journalisme, « les journalistes de la nouvelle génération sont calibrés comme des soldats sous l’uniforme. Le pluralisme démocratique n’y trouve pas son compte. » Un problème, car « en endoctrinant les futurs journalistes, on les prive de la capacité d’interpréter les réalités d’un monde en perpétuelle métamorphose ». Sans parler du lecteur provincial qui, de facto, se retrouve privé de « l’opportunité de retrouver dans son quotidien les débats qui agitent la conscience nationale ». Résultat ? Celui-ci « est tenté de les chercher sur les sites Internet, refuges équivoques du pluralisme ».

Regrettant « un fumet idéologique désuet autant que lourdingue » omniprésent dans la presse régionale et locale, Denis Tillinac conclut sur un souhait : « On voudrait, s’il n’est pas trop tard, qu’ils s’énamourent d’une égérie exigeante mais délectable : la liberté de penser. » Puisse son appel être entendu…

Crédit photo : capture d’écran vidéo Europe 1 (DR)

227 millions d’euros de subventions pour la presse en 2014

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Comme chaque année, le ministère de la Culture a publié la liste des titres de presse les plus subventionnés.

Dans le tableau de présentation, les différents types d’aides sont bien distincts : les aides directes, les aides à la filière (distribution), les aides aux tiers (modernisation sociale), ainsi que les aides indirectes, telle que la compensation au tarif postal.

À l’arrivée de cette course peu glorieuse, Le Figaro termine en tête avec plus de 15 millions d’euros de subventions en 2014. En deuxième position, Aujourd’hui en France affiche plus de 14 millions d’euros d’aides, dont 13 427 000 euros d’aide à la filière. Suivent Le Monde avec 13 millions d’euros de subvention, La Croix avec 8 300 000 d’euros, Ouest-France avec 8 200 000 d’euros et sa diffusion colossale de 246 millions d’exemplaires par an, Libération avec 8 millions d’euros et Télérama avec 7 millions d’euros.

Bien plus bas, en 53e position, Valeurs Actuelles ne peut se vanter d’aucune aide directe et affiche un peu plus d’un million d’euros de compensation au tarif postal. De même pour L’Opinion, quotidien libéral lancé par Nicolas Beytout il y a deux ans, qui affiche, comme VA, de bons résultats malgré l’absence de subventions directes.

Au total, en 2014, l’État aura déversé près de 227 millions d’euros pour tenter de maintenir en vie une presse à l’agonie, dont la situation ne s’arrange pas avec les années.

Télécharger le tableau complet

Dans les coulisses de la vente de Valeurs actuelles

claude-chollet
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Le magazine Lyon Capitale s’est penché sur la vente de Valeurs actuelles à Privinvest Medias, une filiale de Privinvest Holding SAL appartenant à l’homme d’affaire franco-libanais Iskandar Safa le 22 avril dernier. Et a déroulé une drôle de pelote qui nous conduit au Liban, en Libye… et à l’Élysée.

Mais que vient faire aujourd’hui Iskandar Safa dans Valeurs actuelles ? Qu’est-ce qui explique son intérêt soudain pour cet hebdomadaire qui a jusqu’ici défendu bec et ongles Nicolas Sarkozy, tout en essayant de capter le lectorat – et par extension l’électorat – d’extrême droite par ses unes lui ayant valu des condamnations pour “provocations à la haine” ? Pour comprendre toute l’affaire, digne des meilleurs romans d’espionnage, il faut commencer par le Liban.

Pour lire l’article en intégralité, c’est ici