Soutien aux migrants : un journaliste de Ouest-France impliqué ?

Par défaut

Source : Ojim.fr – L’Ojim a consacré de nombreux articles à l’attitude des médias vis-à-vis des migrants. Ils ont une position morale et moralisante que l’on peut résumer en une phrase : les migrants c’est bien, ceux qui posent des questions sur leur accueil ou qui les refusent, c’est mal.

Le service public n’est pas en reste sur ce thème. Dans certains cas on peut même parler de véritable lobby.

Certains journaux s’engagent directement dans la « promotion du migrant », véritable marqueur moral et « chance pour la France » comme Le Télégramme de Brest. Une antenne régionale de France 3 censure les propos anti migrants sur son site internet et un journal breton fait de même.

Mais certains journalistes vont plus loin en organisant directement la venue de « migrants » in situ dans la région qu’ils couvrent pour leur journal. Autrement dit, ils utilisent leur travail de « journalistes » non seulement à des fins de simple propagande mais également pour « devenir des facilitateurs de l’arrivée des réfugiés ». Honnêteté, vous avez dit honnêteté ?

Avec l’autorisation de Breizh Info nous reproduisons un de ses articles sur les actions militantes de Michel Oriot « journaliste » de Ouest-France à La Baule.
Aide aux migrants. À La Baule, l’implication d’un journaliste d’Ouest-France

12/01/2017- 07h00 La Baule (Breizh-info.com) – Breizh-info poursuit son enquête sur les soutiens pro-migrants dans la Presqu’ile guérandaise. Aujourd’hui le cas d’un journaliste de Ouest-France qui ferait du lobbying pro-migrants auprès des mairies de la Presqu’île.

Parmi les responsables du collectif SRPI, on trouve dans la liste : «  Accompagnement et facilitation du montage de dossiers pour proposer des hébergement dans les municipalités de la Presqu’île : Michel Oriot », avec son adresse mail au sein du groupe Ouest-France.

Correspondant local au sein de Ouest-France et chef d’agence de La Baule, il utiliserait ses possibilités professionnelles pour faire du lobbying pro-migrants auprès des municipalités. En effet, la marge des maires face à un journaliste – surtout du premier quotidien local – est bien moindre que face à un collectif ou à un citoyen. N’y aurait-il pas conflit d’intérêt dans ce mélange des genres entre le métier de journaliste et l’engagement personnel associatif ?

D’autant qu’il couvre activement le sujet – par exemple pour l’arrivée des migrants à Batz, relayée sur Ouest-France, ou la réaction du conseiller régional écologiste à l’université d’été de l’UMP à La Baule en 2015, et le refus des ténors du parti d’accueillir des réfugiés.

Ou encore cet interview d’une figure de la gauche italienne – d’origine africaine – qui appelle les pays européens à ouvrir complètement leurs frontières aux migrations. Le 5 novembre 2016 il donne dans une brève tous les contacts nécessaires pour apporter des dons en nature ou en argent à la mairie pour les migrants accueillis par la Ligue de l’enseignement à Batz. Etc.

Et pourtant, il est confirmé dans un billet daté de mai 2016 du collectif Pour l’avenir de Pornichet, qui sert de relais local à SRPI et à d’autres causes plutôt marquées à gauche : « Le collectif ICAR PRESQU’ILE ( Initiative Citoyenne pour l’Accueil des Réfugiés sur la Presqu’ile) prendra contact, par l’intermédiaire de Michel ORIOT (correspondant local Ouest France La Baule et membre dans le collectif) avec les mairies de la presqu’ile dont celle de Pornichet pour connaître leurs propositions d’accueil ». On ne peut pas faire plus clair.

Un autre billet de mars 2016 confirme son implication – ainsi que, par ricochet, du journal Ouest-France, dans le développement de la présence de migrants sur la Presqu’île : « Une réunion s’est tenue à Pornichet le 16 septembre à l’initiative de la rédaction bauloise de Ouest France et un modèle de lettre a été envoyé à chaque mairie afin que celle-ci se porte volontaire pour l’accueil des réfugiés ».

Michel Oriot n’engagerait donc pas seulement sa personne – il est le chef de l’agence d’Ouest-France à La Baule. Habitant de Pornichet, ce nantais d’origine passé par l’enseignement catholique diocésain sous contrat (école Saint-Donatien à Nantes, puis le très bourgeois lycée du Loquidy), a conduit une liste aux municipales 2014 à Sion-les-Mines, au nord de la Loire-Atlantique. Il n’a pas été élu maire, sa liste étant arrivée dernière des trois qui se présentaient. Il n’est que conseiller municipal sans délégation.

Il n’est pas seulement lobbyiste, c’est aussi la personne à l’origine du collectif pro-migrants de la Presqu’île, avec Annette Bolo. A ses confrères de l’Echo de la Presqu’île, il a été très clair en novembre 2015 : « Nous voulons devenir des facilitateurs de l’arrivée des réfugiés sur la Presqu’île », a-t-il affirmé. Il ajoute :«  un phénomène d’entraînement entre les maires est possible pour initier une dynamique. On peut, on veut accueillir et mettre en place un dispositif pour être une force de proposition auprès de la préfecture ».

Louis Moulin

 

Publicité

Migrants : Cédric Herrou, le passeur dépassé

Par défaut

Source : Ojim.fr – C’est le « buzz » médiatique de ce début d’année 2017 : le procès de 2 passeurs de migrants à la frontière franco-italienne. Dès le 23 novembre, l’avocate de l’un des 2 prévenus l’annonçait à un journaliste de 20 minutes : leur procès est « à dimension nationale ». « Parce qu’aujourd’hui les citoyens français ne savent plus s’ils ont le droit ou non d’accorder une aide humanitaire », avance Maitre Binimelis. Les journaux, les radios et les sites internet d’information ont consacré de nombreux articles sur ce sujet.

Cédric Herrou vers la sanctification

Les titres des articles sur Cédric Herrou, l’un des 2 prévenus, sont laudateurs à l’image des propos de l’invité des « matins » de France Culture le 6 janvier. Serge Slama, maître de conférences en droit public à Nanterre, parlant des actes de Cédric Herrou, cite Edward Snowden et Michel Rocard « qui a dénoncé la torture en Algérie ». Pour Le Parisien on parle de « Huit mois de prison requis contre un agriculteur qui avait aidé des migrants ». Pour Euronews, c’est « le procès de l’agriculteur qui aide les réfugiés. Il est jugé pour avoir porté assistance à des migrants près de la frontière franco-italienne ». 20 Minutes parle d’un « militant du camp de migrants poursuivi pour « aide au séjour » ».

Notre héros de la semaine aura même droit à un duplex lors de l’Émission politique de France 2 jeudi 5 janvier, dont l’invité était l’ancien premier ministre et candidat à l’élection présidentielle, Manuel Valls. Le camp du bien a trouvé une nouvelle figure. À lire les titres de la presse, notre héros du jour se serait limité à aider des personnes en difficulté.
Un faux naïf ?

Mais qu’a fait précisément Cédric Herrou pour être à ce point médiatisé ?

Le Figaro nous informe que « Cédric Herrou était, justement, poursuivi pour avoir aidé des étrangers à entrer en France puis les avoir hébergés dans une colonie de vacances désaffectée de la SNCF ».

L’Obs liste les poursuites dont M. Herrou est l’objet : « aide à l’entrée, à la circulation et au séjour de personnes en situation irrégulière, et occupation illicite de propriété privée ». Le Monde nous indique que « Cédric Herrou a transporté plus de 200 migrants depuis six mois ».

Dans un autre article, L’Obs, dans sa rubrique de storytelling dédiée aux migrants, lui laisse la parole. « En 2015, j’ai commencé à prendre des migrants en stop à Vintimille pour les conduire chez moi. » « Les arrivées ont continué et l’on s’est retrouvé avec 58 personnes à la maison. Mon jardin s’est transformé en camping avec des caravanes, un cabanon, et j’avais casé plein d’autres personnes dans les maisons aux alentours. Un peu perdus et pris au dépourvu, nous avons décidé d’ouvrir un squat désaffecté qui ne dérangeait personne ».

À Marianne, Cédric Herrou précise : « Avant le squat, il y avait 58 personnes chez moi. J’avais pris la décision de ne plus les passer parce que je pensais que j’étais responsable de l’afflux des gens chez moi. Avec l’association Roya Citoyenne et avec le soutien d’autres associations humanitaires, on a décidé alors d’ouvrir un lieu pour les héberger, on a choisi la colonie de vacances car le lieu était ouvert et ne prenait pas l’eau ».

Comme le fait remarquer un commentaire de l’article sur le site de Marianne, « Il s’est senti envahi. Il reconnait même implicitement que sa conduite faisait appel d’air. Alors débordé par sa conduite irréfléchie, il se reprend. Il occupe un centre abandonné. Il viole le droit à la propriété privée. Il outrepasse une nouvelle fois les lois de son propre pays ».

L’Obs le reconnait, les structures d’accueil, à peine créés, sont saturées. Cela n’empêche pas l’agriculteur de déclarer à L’Obs : « je ne regrette rien et je continuerai ». Il ajoute lors du duplex avec M. Valls, « Vos frontières ont blessé des femmes, des enfants, des familles ». « Des familles qui se sont fait persécuter dans leur pays par une politique européenne, mondiale ».

Malgré le nombre impressionnant de passages relevé par Le Monde , pas un article ne fera le lien avec les activistes anti-frontières de la mouvance No border, dont le journal Regards a fait une présentation à la frontière franco-italienne en septembre 2015. Tout comme on ne trouvera pas davantage d’analyse sur la prétendue persécution par l’Europe, dans leurs pays, d’Érythréens et de Soudanais qui selon C. Hérrou, serait à l’origine de migrations. Seul un contributeur de Marianne aura relevé les contradictions du passeur dépassé par le mouvement qu’il a lui-même suscité. Dépassé mais bien complice.

 

[Dossier] Cologne : chronique d’un mensonge rattrapé par le réel

[Dossier] Cologne : chronique d'un mensonge rattrapé par le réel
Par défaut

[Première diffusion le 8 janvier 2016] Rediffusions estivales 2016

Source : Ojim.fr – Cologne est aujourd’hui au cœur d’un scandale inédit. Le soir du réveillon de la Saint-Sylvestre des milliers d’individus « d’origines arabes ou nord-africaine », ainsi qualifiés par les autorités, ont en effet agressé sexuellement des jeunes Allemandes de souche.

Des événements accablants qui constituent une fausse note sans appel dans la propagande pro-migrants de l’Union Européenne et montrent que « le vivre-ensemble » est décidément une chimère. Des événements qui auront mis les autorités et les médias dans une situation embarrassante, entre volonté d’étouffer l’affaire et incompréhension. Retour sur une manipulation rattrapée par le réel.

Les faits

Pour commencer, revenons sur les faits qui se sont déroulés à Cologne – mais aussi, dans une moindre mesure, dans d’autres villes européennes (Zürich, Hambourg, Stuttgart…). Le 31 décembre, soir du réveillon du Nouvel an, entre 1000 et 2000 hommes de type maghrébin, selon les rapports de la police et les victimes, se sont rassemblés en petits groupes de 20 à 40 personnes pour ratisser la ville à la recherche de femmes.

« Nous avons traversé ce groupe d’hommes. [Ils] ont ouvert une voie, que nous avons traversé. Soudain, je sentis une main sur mes fesses, puis sur mes seins, à la fin, j’étais pelotée de partout. Ce fut un cauchemar. Nous avons crié et nous les avons frappés, mais ils continuaient. Je suis désespérée, je pense que j’ai été touchée une centaine de fois en l’espace de 200 mètres », raconte une victime. « Plein d’hommes ont soudainement commencé à nous encercler. Ils se rapprochaient de plus en plus. Quand ils étaient près de nous, ils nous ont touchées. J’ai senti des mains un peu partout: aux seins, aux fesses et entre les jambes. Ils étaient très violents. Nous avions mal », raconte une autre, précisant qu’« ils avaient tous le teint un peu foncé. Ils ne parlaient pas bien l’allemand ».

Des dizaines d’Allemandes ont ainsi été agressées, touchées, dénudées et même parfois franchement violées par ces hordes survoltées, très probablement composées de ceux qu’il fallait, jusqu’à présent, présenter comme des « réfugiés » dans le besoin et dont 10 000 sont récemment arrivés dans la ville. En effet, d’après les dernières informations publiées par le journal Welt am Sonntag, la police de Cologne, bien que largement dépassée ce soir-là, dispose de nombreuses informations sur le profil des agresseurs. Les plaintes, tout d’abord, ont aujourd’hui dépassé la barre des 120 et permettent d’y voir plus clair au travers de témoignages tous plus sordides les uns que les autres.

Aussi, le soir des faits, une centaine d’interpellations ont eu lieu dans les rues de la principale ville de Rhénanie-du-Nord, certaines se terminant en garde à vue. « Seule une petite minorité de ces personnes étaient des Nord-Africains, la plus grosse partie était des Syriens », affirme le journal. Une information qui va à contre-courant du discours officiel servi par les autorités allemandes, lequel consiste à marteler que, malgré l’abondance des témoignages, « rien ne permet de dire qu’il s’agissait de réfugiés ».

Pire : d’après les informations du quotidien allemand, ce ne sont pas 1 000 personnes qui ont participé à ces agressions sexuelles mais « plus de 2 000 personnes, presque toutes d’origine arabe, réparties dans un rayon de deux kilomètres autour de la gare centrale ». Des faits confirmés par un rapport de la police de Cologne daté du 2 janvier, que Welt am Sonntag a pu se procurer. Tout récemment, un porte-parole du ministère fédéral de l’Intérieur a affirmé lors d’une conférence de presse que sur 31 personnes suspectées d’être impliquées dans les violences survenues, 18 avaient fait une demande d’asile en Allemagne

Avant d’en arriver à ces comptes-rendus assez précis, il a pourtant fallu attendre plusieurs jours, le temps que les autorités et la presse d’outre-Rhin ne parviennent plus à étouffer cette choquante affaire d’agressions sexuelles de masse.

Le retard à l’allumage des médias allemands

4 jours. C’est le temps qu’il aura fallu attendre avant que les médias allemands ne relatent les faits. Malgré l’extrême gravité de la situation (on parle tout de même de viols organisés et coordonnés à une échelle encore jamais imaginée), presse écrite comme journaux télévisés ont observé un silence religieux jusqu’à ne plus être en mesure de nier l’évidence.

Tout a commencé par un premier mensonge de la police de Cologne. Dans son rapport du 1er janvier traitant de la nuit de la Saint-Sylvestre, celle-ci explique que la soirée s’est déroulée sans incidents, « dans une atmosphère détendue » et que les célébrations sur la place de la cathédrale avaient été « très paisibles »… Évidemment, l’ampleur de l’événement a tué dans l’œuf cette incroyable tentative de dissimulation. Rapidement, les témoignages ont germé sur les réseaux sociaux et, face à la multiplication des plaintes de victimes, la police a été contrainte de faire machine arrière en reconnaissant à la fois les faits mais également le profil « arabe et nord-africain » des auteurs présumés de ces agressions.

Côté médias, le silence était également de mise. Vu l’ampleur des événements, on aurait pu penser que ces derniers auraient pu, comme ils en ont l’habitude en d’autres circonstances, se baser sur les premiers témoignages et sur les fuites sur les réseaux sociaux. L’occasion, peut-être, d’un traditionnel « breaking news » ou d’une « édition spéciale » sur un phénomène qui concernait alors des milliers de personnes dans une ville majeure de l’Ouest allemand. Il n’en fut rien. Pas un reportage, pas une mention, pas une dépêche, rien. Pas même un bandeau glissé à la va-vite au bas d’une édition en continu.

Devant ce malaise, la chaîne publique ZDF a même rétrospectivement présenté des excuses pour avoir tardé à relater les agressions. Dans un communiqué publié sur Facebook et Twitter, celle-ci estime que le fait que le journal de lundi soir (donc quatre jours après les faits) « n’ait pas au moins mentionné les incidents était une négligence » et « était (…) clairement un jugement erroné ». Un mea culpa qui fait suite à de nombreuses critiques sur les réseaux sociaux.

Sur la page de la chaîne, on peut ainsi voir un spectateur mécontent déclarer que « (sa) confiance dans (cette chaîne), pour laquelle (il) paie des impôts, s’amenuise de plus en plus ». Un autre estime que cette dernière « passe sous silence depuis un certain temps certaines choses ». Mais la ZDF n’aura pas été la seule à briller par son mutisme. D’autres, comme l’ARD, première chaîne publique, ou encore la WDR, chaîne de la région de Cologne, ont également raté le train.

Au final, c’est seulement mardi 5 janvier 2015 que l’affaire a véritablement éclaté dans les médias, qui cette fois n’ont pas manqué de moyens avec des éditions spéciales à tour de bras. Concernant les 4 jours de silence, on évoque ici et là un choix éditorial « motivé par la nécessité d’enquêter, de retrouver témoins et victimes ». Une prudence qui n’est pas toujours de mise selon le sujet traité… De quoi soulever de nombreuses questions : les médias allemands ont-ils eu peur de rapporter ces agressions sexuelles d’une ampleur inédite commises par des individus de type arabo-musulman ?

Il faut dire qu’outre-Rhin, la ligne officielle insufflée par madame Merkel plaide en faveur d’un accueil massif des « réfugiés ». En 2015, l’Allemagne en a accueilli 1,1 million, soit cinq fois plus qu’en 2014. Sans aucun doute, cet épisode des plus choquants impliquant un grand nombre d’entre eux porterait un sérieux coup dur à cette politique basée sur une vision arc-en-ciel du monde. A-t-on estimé, dans les rédactions, qu’après tout il valait mieux étouffer ce « malheureux effet collatéral » tant qu’il en était encore temps ? Nul ne peut le dire pour l’instant.

Quoi qu’il en soit, constatant ce mensonge par omission, de nombreux Allemands ont repris à leur compte les slogans de Pegida, mouvement anti-immigration, qui qualifie notamment la presse de « Lügenpresse » (presse mensongère). De son côté, le journal conservateur Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ) a brocardé ses confrères sur leur position de « prudence ». « Ne savez-vous pas sur quoi vous devez informer ? (…) Vous devriez vous mettre au journalisme », a-t-il préconisé, accusant les médias de prendre les téléspectateurs pour des imbéciles incapables de ne pas verser dans le populisme.

En revanche, pour le syndicat des journalistes allemands, les chaînes publiques ont eu raison de prendre du recul car « les journalistes doivent en premier lieu enquêter, et non spéculer ». Une déclaration qui illustre bien l’alignement total des grands médias d’outre-Rhin sur la politique délirante de leur gouvernement en matière d’immigration. La consigne est donnée : même si les faits le prouvent, l’amalgame ne doit pas être fait entre les agresseurs et les migrants.

… et l’embarras des médias français !

Dans les médias français, les rédactions ne se sont également pas jetées sur l’information. Dans l’hexagone, il a fallu attendre 5 jours pour que la presse subventionnée commence à en parler, avec toutes les prudences de langage nécessaires.

Mardi 5 janvier, Le Monde rapportait l’indignation provoquée par cette nuit d’agressions. Pour justifier son énorme retard, l’air de rien, le quotidien du soir expliquait que le pays venait tout juste de « saisir l’ampleur » des événements. Des événements pourtant connus depuis plusieurs jours pour qui essaie de s’informer sur Internet. D’ailleurs, la veille, RT France fut le premier média francophone à relater les faits, le tout sans s’embarrasser de politiquement correct.

Ainsi le site n’a-t-il pas hésité à citer le ministre de l’Intérieur de la Rhénanie-du-Nord–Westphalie, Ralf Jäger, qui a déclaré : « Nous n’accepterons pas que des groupes d’hommes nord-africains se rassemblent délibérément pour agresser sexuellement les femmes. » Et de citer le chef du syndicat policier de la Rhénanie, Arnold Plicker, pour qui « les réfugiés qui ont un problème intégration dans notre société ouverte » doivent être traités avec la « force de la loi ».

Aussitôt, l’article a été beaucoup partagé sur les réseaux sociaux, certains internautes en profitant pour interpeller les médias français sur leur silence.

Suite, sans doute, à un malheureux concours de circonstances (machine à café en panne, problème de connexion wifi, épidémie de grippe), il faudra attendre le lendemain (parfois même le lendemain soir) pour que les journalistes français relaient l’information. Nous avons déjà cité Le Monde qui, très prudent, mettait le plus de guillemets possible concernant l’origine des agresseurs. Le quotidien du soir est même allé jusqu’à suggérer que « certains éléments indiquent (…) qu’il pourrait s’agir de criminalité organisée, active à Cologne depuis plusieurs années ». On pourrait également évoquer Le Figaro, qui a tout d’abord annoncé que les violences sur les femmes de Cologne étaient le fait de « bandes de jeunes »… Ces fameux « jeunes » qui terrorisent le monde entier.

Au fil des témoignages, toujours plus nombreux, et des rapports de police, les médias français ont, comme leurs confrères allemands, été amenés à reconnaître progressivement l’évidence : il s’agissait bien d’individus d’origine arabe, et particulièrement de réfugiés. Malgré tout, malgré l’implacable réalité des faits, un discours persiste dans l’hexagone comme en Allemagne : il ne faut pas faire d’amalgames entre ces actes barbares et les « réfugiés » et ne surtout pas poser la question du choc des cultures ayant permis cela. Le cas échéant, le château de carte sur lequel repose toute la politique européenne risquerait de s’effondrer sous le poids de ses propres mensonges…

Ainsi Le Point, en chœur avec le gouvernement allemand, nous explique-t-il que « les opposants à la chancelière Merkel tentent de faire le lien avec sa politique en faveur des réfugiés ». Et bien évidemment, ce lien est dangereux pour l’hebdomadaire bienpensant, même s’il est avéré. Pour L’Obs également, « les vols et agressions sexuelles perpétrés par des dizaines de personnes à Cologne le 31 décembre [alors qu’ils étaient des milliers, ndlr] sont utilisés par des politiques contre la politique d’immigration d’Angela Merkel ». L’affaire est donc à prendre « avec précaution dans le contexte actuel ».

En parlant de précaution, Libération en a usé et abusé dans son papier pour relater les faits (le 5 janvier) puis dans son « décryptage » (le 6 janvier). Tout d’abord, les violences ne sont pas « commises » mais « attribuées par la police » à des « hommes d’origine nord-africaines ». Évidemment, comme l’a noté le premier ministre allemand, Thomas de Maizière, l’apparence des agresseurs « ne doit pas conduire à faire peser une suspicion générale sur les réfugiés qui, indépendamment de leur origine, viennent chercher une protection ».

Aussi Libération dénonce-t-il les réactions « surprenantes » ou « idiotes » qui n’iraient pas dans ce sens, comme celle d’un journaliste autrichien, Thomas Mayer, qui « s’est risqué à un pseudo-éclairage à la pertinence très relative, écrivant qu' »en France, le phénomène des abus sexuels commis par des bandes de jeunes hommes (les tournantes) est connu depuis longtemps » ». Sombre idiot, vous dit-on.

Dans l’article suivant, le « décryptage » donc, Libé poursuit en parlant d’« hommes présentés comme des maghrébins » et même « d’apparence maghrébine » (car il pourrait très bien s’agir d’Allemands de souche ayant un peu trop abusé des vacances à la plage ; la précision était donc nécessaire). Et le journal d’insister sur le fait qu’il faut faire attention à la « stigmatisation des réfugiés ». D’ailleurs, à en croire Libé, « la police ne croit pas que les agressions de la Saint-Sylvestre soient le fait de demandeurs d’asile mais plutôt d’une ou plusieurs bandes de petits criminels maghrébins installés de longue date en Allemagne et pour certains déjà connus des forces de l’ordre ». Le lendemain, la police elle-même infirmera cette information, révélant avoir contrôlé 18 demandeurs d’asile parmi 31 individus interpellés.

Pour couronner le tout, le quotidien dont les ventes sont en chute libre depuis plusieurs années citera les propos délirants de la verte Claudia Roth, vice-présidente du Bundestag, pour qui « on ne peut pas prétendre que ce genre d’agressions soit typique des Arabes ou des réfugiés. Il s’agit de violence masculine ». Mais comment expliquer qu’avant l’arrivée des réfugiés, ce type d’épidémie ne se soit jamais déclaré ? L’occasion de noter qu’aucune association féministe française n’a, à ce jour, dénoncé cette agression sexuelle de masse. Partout, dans les ministères comme dans les rédactions, la « prudence » est de mise.

Le réel est-il d’extrême droite ?

« Je croyais que c ‘était de la propagande d’extrême droite, de Pegida, mais non ! C’était bien réel ! » Ainsi s’est exprimé Ivan Jurdevic, videur de Cologne, dans une vidéo-témoignage de ce qu’il a vu le soir de la Saint-Sylvestre dans sa ville. À l’instar de ce citoyen allemand, ébahi de voir de ses yeux ce qu’il pensait être un fantasme, il semblerait que les médias français et allemands ne parviennent plus à saupoudrer la réalité de leurs paillettes multicolores.

Le réel est implacable, et ces derniers mois d’extrême tension en Europe semble rappeler aux médias subventionnés que la réalité n’est pas toujours rose au-delà du périphérique. Après les attentats du 13 novembre, déjà, les journalistes avaient opté pour la même stratégie de négation inconditionnelle des faits : non, la crise des migrants n’a aucune conséquence sur la sécurité des Français ; non, aucun terroriste de Daech ne s’infiltre parmi les clandestins. Avec le recul et les informations fournies par la police, force est de constater que les faits leur ont donné tort. Une fois de plus.

Un nouveau revers qui, visiblement, ne leur a absolument pas servi de leçon. Aussitôt les violences de Cologne étaient-elles connues et rapportées que, déjà, il était question de marteler qu’aucun lien ne devait être fait avec les 1,1 million de clandestins entrés en Allemagne en 2015.

Petit à petit, le réel reprend le dessus et les manipulations médiatiques s’épuisent. Faudra-t-il que le terrorisme entre dans les salles de rédaction pour que ceux qui nous informent voient la réalité en face ? Cela s’est déjà produit, le 7 janvier 2015 dans les locaux de Charlie Hebdo. Un an plus tard, presque jour pour jour, tout a déjà été oublié. Les passeports retrouvés sur les terroristes ou les rapports de police n’y changeront rien. Nos journalistes aux ordres continuent d’appliquer les directives idéologiques de Bruxelles et de préférer la négation du réel à l’implacable constat d’une politique suicidaire.

Quand Le Monde fait la communication des migrants

Par défaut

Parodie de parodie, ce pur cirque médiatique souligne la rupture entre quelques artistes hors-sol, les médias qui les soutiennent et la population. Source : Boulevard Voltaire

« La maison bleue adossée à la colline », oui, vous connaissez la (mièvre) chanson de Maxime Le Forestier. Mais vous ne connaissez pas la maison bleue des migrants de Calais dont Le Monde du 28 novembre chante les louanges avec une petite larme au coin des yeux. À la suite de l’appel de Libération, dit « appel des 800 », certains artistes se rendent régulièrement dans la jungle de Calais et « créent des œuvres pour contrer les discours xénophobes ».

Vous y rencontrerez « Alpha » de Mauritanie (qui ne semble pas un pays en guerre). Alpha « fait pousser des légumes et… vend du vaccin contre le racisme ». Une dessinatrice va faire son portrait pour « sortir des chiffres anesthésiants ». C’est vrai, un million de migrants/réfugiés/clandestins, ça ne peut qu’anesthésier le bon peuple de Calais.

Ce bon peuple qui apprend que la jungle de Calais est aussi « un petit bout d’utopie », une sorte de rêve prémonitoire de ce que pourrait devenir l’ensemble de la région avec un peu de chance. Ou, mieux encore, « un morceau de France à regarder et à donner à voir ». Et pas seulement un morceau, d’ailleurs, c’est la France tout entière ! « Il est intéressant de regarder la France à cet endroit-là », dit une cinéaste. Certes il y a les rixes, la prostitution, les deux incendies en huit jours, certes les bancs du théâtre ont été volés mais « il faut bien construire encore et toujours pour les nouveaux arrivants ».

Ces charmants « artistocrates », selon l’expression de Philippe Muray, font du tourisme migrants comme ils vont à Marrakech ou à Pattaya, pour avoir un peu de frisson exotique. Leur caméra, leur micro ou leur carnet à dessin à la main, ils distribuent leurs œuvres, cherchant l’inspiration avec un sourire navré mais complice. Heureusement, ils sont fermement soutenus par le ministre de l’Intérieur : ces artistes « manifestent une préoccupation que j’entends et que je partage », leur a déclaré Bernard Cazeneuve.

Parodie de parodie, ce pur cirque médiatique souligne la rupture entre quelques artistes hors-sol, les médias qui les soutiennent et la population. Car il y a un absent tragique dans ce qui n’est qu’un narcissisme complaisant : c’est la population de Calais, ses souffrances au quotidien. C’est dit : les habitants de Calais ne méritent pas la jolie maison bleue.

Dossier : Les « migrants » et le lobby « artistocrate » (2/2)

Dossier : Les « migrants » et le lobby « artistocrate » (2/2)
Par défaut

Source : Ojim.fr – À l’occasion de la publication par Libé d’un « Appel des 800 », l’OJIM revient sur les coups de pression médiatiques exercés par le lobby très élargi de ceux que Philippe Muray appelait les « artistocrates »… Première partie : cliquez ici

« L’Appel » dans le texte

L’« Appel des 800 » n’est donc qu’une opération de com réalisée par le gouvernement socialiste grâce au lobby « artistocrate » (voir première partie). Intéressons-nous désormais au fond, c’est-à-dire au texte du manifeste proprement dit. D’abord, on nous explique que les associations sur place tentent désespérément d’alerter l’opinion publique sur les « épouvantables conditions de vie réservées aux migrants et aux réfugiés de la jungle de Calais. » Nul ne contestera, certes, que les conditions dans lesquelles vivent les « migrants » sont bien des conditions épouvantables. En revanche, l’adjectif « réservées » est tout de même pour le moins intriguant. Si ces conditions ont été « réservées » aux migrants, alors cela signifie que la population française, consciente, concertée et active dans cette histoire, aurait décidé de « réserver » pareilles conditions, plutôt que d’autres, aux foules débarquées sur son territoire. Ce qui est bien sûr absolument faux, mais qui permet insidieusement et dès le début du texte d’accuser le Français de base en faisant porter sur ses épaules la responsabilité d’une situation dont, non seulement, il n’est nullement responsable (à la limite, ses ministres, par une politique extérieure inconsidérée), mais surtout, dont il peut être le premier à souffrir, notamment quand il a le malheur d’habiter Calais, et non les premiers arrondissements parisiens où logent la plupart des signataires philanthropes.

Si le « Camp du Bien » existe, alors tout est permis !

Les migrants sont décrits comme « laissés à eux-mêmes » et la même expression est employée au sujet de leurs enfants. Par quoi on peut remarquer comment les artistocrates vendent mal leurs migrants à la population, puisqu’il est maladroit de vouloir démontrer à celle-ci qu’elle aurait une obligation morale de prendre en charge des gens qui, eux-mêmes, ne prennent pas en charge leurs propres enfants. Et… qui violent leurs femmes. Voilà qui donne envie de s’enrichir d’une telle présence… On parle de « violences policières presque routinières », ce qui est une attaque contre la police non étayée, plutôt perfide, et l’on s’étonne que le gouvernement n’ait pas réagi à cette phrase pour, au moins, défendre sa police. En outre, est-il judicieux de se mettre à dos les policiers quand, par ailleurs, il est patent qu’on les réclame, ne serait-ce que pour éviter qu’au sein de cette population laissée à elle-même les femmes se fassent violer ? Enfin, il est question de « ratonnades organisées par des militants d’extrême-droite », alors même qu’on n’a pas retrouvé les auteurs des faits évoqués et qu’il est donc impossible de savoir s’il s’agit de militants politiques ou simplement d’habitants violents et/ou désespérés. La probité, l’honnêteté intellectuelle, la cohérence, lorsqu’on appartient au Camp du Bien : c’est évident qu’on n’en a rien à faire.

L’ennemi : Les réacs

Enfin, après des formules lyriques et rhétoriques d’adolescent fumant son premier pétard (« Jusqu’à quand allons-nous nous taire ? » – Parce que vous n’êtes pas en train de parler, peut-être ? « La spirale du pire est amorcée »), sont désignés les véritables cibles du texte, les auteurs de ces « discours réactionnaires ou fascisants (qui) ne cessent depuis des années de diviser les gens ». Bien sûr, avant que Zemmour ne passe à la télé, les racailles de banlieue, tous les week-ends, après s’être rendues dans le Marais chercher leurs amis juifs ou homosexuels, s’empressaient d’aller aider les mamies « de souche » à traverser aux carrefours encombrés, tout en jurant sur le Coran qu’il ne fallait pas toucher à la République. Et puis les réacs sont arrivés et leurs propos nauséabonds ont transformé la réalité ! Très révélatrice, cette croyance du politiquement correct que le réel n’est que le discours qu’on en propose… Mais on trouve ensuite, dans le texte, un autre ennemi embusqué derrière les réacs, et cet ennemi, ce n’est ni plus ni moins que la Nation. La Nation injuste d’ériger des frontières, de faire profiter ses citoyens d’avantages dont sont exclus ceux qui ne lui appartiennent pas et qui, on l’imagine, devrait par conséquent disparaître.

Chacun son indigence

Revenant à la ligne à chaque phrase afin de suggérer l’intensité de ses battements de cœur, l’auteur du manifeste écrit donc : « Cette mise en concurrence des indigences est ignoble. / Elle nous habitue à l’idée qu’il y aurait des misères défendables et d’autres non. / Elle sape les fondements des valeurs constitutives de la France. / Elle nie notre humanité commune. / Elle nous prépare au pire. » Là, le délire est complet. Il ne s’agit pas de dire qu’il y aurait des misères défendables et d’autres non, simplement qu’il y a des misères dont l’État est directement responsable : celles qui touchent ses administrés, et d’autres, dont il n’est pas directement responsable, ou alors il faut lui donner les compétences d’administrer toute la population de la planète ! Et l’on apprend donc que les « fondements des valeurs constitutives » (quelle redondance) de la France seraient de refuser que la France en question puisse justement se constituer en Etat ! Ce qui relève d’une incapacité assez effrayante à penser à la fois la dimension universaliste de la France et sa réalité politique, comme si l’une devait annuler l’autre, parce que rien ne pourrait jamais exister que sur le même plan et en fonction de logiques binaires ! Pour les mêmes raisons, notre « humanité commune » serait soi-disant niée dès lors qu’il existerait des nations, et comme si les deux notions étaient contradictoires. L’indigence intellectuelle des auteurs du manifeste, même avec le soutien de plusieurs états et l’aide de cent associations, paraît quant à elle, en tout cas, inexorable.

L’absent : le peuple de Calais

Comme l’OJIM l’avait déjà fait remarquer l’an dernier, dans cette affaire calaisienne, il y a un acteur fondamental qui est purement et simplement nié tant par les médias, hier, que par les artistocrates, aujourd’hui : le peuple de Calais. Et ce sont bien ces dessinateurs, ces slammeurs et ces humoristes parisiens, qui mettent les misères en concurrence et désarment de leurs droits de citoyens français, de leurs droits à être défendus aux frontières et sur leur propre territoire, les habitants de Calais, au prétexte que, comparée à celle de foules errantes en exil, leur misère serait très relative. On déconstruit ainsi le droit positif au nom de grandes bouffées sentimentales abstraites. Aussi, si l’on évoque les trois agressions dont ont été victimes les migrants, on n’évoque pas, en revanche, celles, nombreuses, qu’ont dû subir les Calaisiens, sans compter les vols et la dévastation de leur environnement. On n’expose pas non plus comment les migrants eux-mêmes se partagent les terres calaisiennes en zones tribales et se livrent ensuite à des affrontements afin de maintenir leur emprise sur les terres qu’ils ont pourtant violées. Et si l’égoïsme ou la frilosité des Calaisiens en particulier et des Français en général est sans cesse insinuée, la bêtise et la sauvagerie manifestes des migrants sont rarement notées par des bourgeois qui n’adorent véritablement que leur propre générosité supposée, telle que la leur renvoie à leurs yeux et par leurs journaux le concept immaculé des « migrants ». En somme, cette séquence est à ajouter à la liste des coups de pression, d’intimidation, de transes et d’incantations soudaines à quoi se livre une classe médiatico-politique paniquée de voir vaciller son pouvoir, et qui aujourd’hui plus que jamais, révèle ses imbrications secrètes et se serre les coudes, du rappeur parvenu jusqu’au premier ministre.

Crédit photo : DR

Migrants : hébétude sentimentale et sidération par l’image

Migrants : hébétude sentimentale et sidération par l'image
Par défaut

L’image, dans cette campagne, joue un rôle fondamental. Il s’agit d’émouvoir, d’émouvoir et d’émouvoir encore, jusqu’à éradiquer l’esprit critique. Refuser, ou même simplement questionner ce qui est en train de se passer vous transforme alors immédiatement en salaud. Source : ojim.fr

Pour des raisons éminemment idéologiques, la plupart des grands médias a décidé que l’invasion migratoire que subissait actuellement l’Europe était une bonne chose, et ce sur tous les plans : économique, démographique, politique et surtout moral. L’enthousiasme des élites pro-immigration vire parfois carrément à l’hystérie ; non content du million de migrants que son pays va accueillir cette année, le ministre de l’intérieur allemand Thomas de Maizières veut à présent directement « chercher les réfugier dans les zones de guerre ».

Au cours d’une réunion de maires à la Maison de la chimie le 12 septembre, on a pu voir un préfet de la République tenter d’arracher son discours au maire de Beaucaire Julien Sanchez opposé à la politique gouvernementale, le tout dans une étrange ambiance de lynchage (ce qui n’a pas empêché TF1 d’estimer que c’était le maire de Beaucaire qui avait crée l’incident). Quant à Emmanuelle Cosse, la patronne des Verts (du moins ce qu’il en reste), elle déclarait le 15 septembre dernier sur RTL que la France et l’Europe pouvaient accueillir les migrants « sans limite », ce qui en bon français signifie un, dix, cent millions ou pourquoi pas un milliard. Cet enthousiasme ne semble toutefois pas partagé par tous, et le président du secours populaire Julien Lauprêtre parle même de « raz-de-marée de la misère qui se développe en France ».

Depuis le début de cette crise migratoire, les grands médias se sont ainsi lancés dans une formidable campagne visant à sidérer l’opinion publique et à lui faire admettre que refuser, ou même simplement questionner ce qui était en train de se passer vous transformait immédiatement en salaud. L’image, dans cette campagne, joue un rôle fondamental. Il s’agit d’émouvoir, d’émouvoir et d’émouvoir encore, jusqu’à éradiquer l’esprit critique.

Les photos de migrants publiées par la presse sont ainsi savamment choisies pour rassurer, mais aussi pour susciter la pitié et la sympathie. Ainsi, sans parler de la photo du petit Aylan (pitié) qui a représenté un climax en la matière, ce sont souvent des enfants, des couples ou des familles qui sont représentées (sympathie) même si l’on sait qu’entre 70 et 80% de ces migrants sont des jeunes hommes.

Comment ne pas être touché par cette photo diffusée par la BBC d’un couple s’embrassant devant la mer ?

Comment ne pas être touché par cette photo diffusée par la BBC d’un couple s’embrassant devant la mer ?

Comment ne pas être touché par cette photo diffusée par la BBC d’un couple s’embrassant devant la mer ? Ou de cette autre photo d’un couple rayonnant de joie et de beauté enlacé dans un train ?

Et cette autre photo d’un couple rayonnant de joie et de beauté enlacé dans un train ?

Et cette autre photo d’un couple rayonnant de joie et de beauté enlacé dans un train ?

Ne faut-il pas être un sans-cœur pour évoquer des problèmes de coûts, de limite des capacités d’accueil ou de sauvegarde de son identité ? Quand il s’agit d’hommes seuls, ceux que l’on photographie ou que l’on interview sont généralement d‘âge mûr, éduqués, occidentalisés, exerçant des professions valorisées et parlant anglais. Bref, des gens dont on doit sentir qu’ils s’intégreront très facilement et qu’ils ne poseront aucun problème, des gens polis qui feraient somme toute de très sympathiques voisins. Quant aux cohortes de jeunes gens sans formation, de déserteurs de l’armée légale ou de marginaux à la dérive, un voile pudique les recouvre.

Ne se sentant aucune limite, là non plus, dans la vocation qu’ils se sont donnée, les médias mettent à présent en scène des migrants fuyant avec leurs animaux domestiques. Ainsi ce beau jeune homme souriant portant dans une serviette nouée sur le ventre son petit chaton…

Ainsi ce beau jeune homme souriant portant dans une serviette nouée sur le ventre son petit chaton…

Ainsi ce beau jeune homme souriant portant dans une serviette nouée sur le ventre son petit chaton…

Que vous faut-il encore comme preuve de sa très grande humanité ? Dans une vidéo d’Euronews, on peut voir « deux amis syriens partis de Damas qui ont décidé que leur jeune husky, Loos, ferait aussi le voyage vers l’Europe ». Serait-on inhumain au point de refuser l’hospitalité à ce mignon petit toutou et à ses maîtres ?


 
Ailleurs, c’est un autre couple, toujours beau et souriant, avec son chien « Johnny » qui nous demande gentiment le droit de venir le promener dans nos parcs pour qu’il puisse jouer avec nos petits toutous à nous (promis, on ramassera les crottes).

Ailleurs, c’est un autre couple, toujours beau et souriant, avec son chien « Johnny »

Ailleurs, c’est un autre couple, toujours beau et souriant, avec son chien « Johnny ». Crédit : UNHCR/D.Manchev

Dans un continent attaché à ses animaux de compagnie et sensible à la condition animale, nulle doute que l’argument touchera les âmes sensibles. Nul doute non plus que les médias sont prêts à toutes les manipulations pour maintenir la population dans un état d’hébétude sentimentale et lui faire accepter pacifiquement de céder la place.

//platform.twitter.com/widgets.js

//platform.twitter.com/widgets.js

//platform.twitter.com/widgets.js

//platform.twitter.com/widgets.js

//platform.twitter.com/widgets.js

//platform.twitter.com/widgets.js

//platform.twitter.com/widgets.js

//platform.twitter.com/widgets.js