3ème trimestre : Libération et L’Express s’effondrent

3ème trimestre : Libération et L'Express s'effondrent
Par défaut

Source : Ojim.fr – Sale temps pour la presse écrite. À quelques rares exceptions près, journaux et magazines poursuivent leur chute au troisième trimestre 2015.

Plombés par la chute de leurs ventes en kiosque, les quotidiens nationaux baissent de 9,4 % en moyenne dans ce domaine. Libération tout d’abord, qui malgré une nouvelle formule passée inaperçue chute de… 26 % ! Le Monde et Le Figaro suivent avec une baisse de 15 et 16 %.

Seuls les abonnements se sont plus ou moins maintenus avec seulement 3 % de baisse et des ventes numériques qui ont bondi de 40 % en moyenne.

Grand vainqueur de la rentrée avec son nouveau format tabloïd, L’Équipe voit ses ventes grimper de 17 %. De son côté, Libération est en net recul avec une chute de 16,3 % de sees ventes globales en septembre (86 000 exemplaires au 2e trimestre contre 80 000 au 3e). Même ses ventes numériques ne rattrapent pas ce déclin : elles plafonnent sous les 9 000 exemplaires…

Enfin du côté des hebdomadaires, de rares titres sont en hausse : Valeurs Actuelles à + 4 %, M le Magazine à + 2,7 %, Courrier International à + 1 % ou encore Marianne à + 1 %. En revanche, L’Obs chute de 14,5 %, Challenges de 14 % et L’Express… de 20,3%.

Crédit photo : DR

Publicité

Libération : la « caste blanche » doit laisser sa place dans les médias

Libération : la « caste blanche » doit laisser sa place dans les médias
Par défaut

Source : Ojim.fr – Le 25 octobre sur le site de Libération, Widad Ketfi, pigiste au Bondy Blog, a publié une tribune délirante et racialisée à outrance dans laquelle elle préconise tout simplement d’imposer des quotas aux médias en matière de « diversité » afin que la « caste blanche » laisse sa place. – Claude Chollet

Citant le fameux rapport du CSA, qui estimait récemment qu’il y avait trop de blancs dans les médias, la journaliste se demande combien de temps il faudra pour que « les médias ressemblent aux Français » (mais les Français ressemblent-ils vraiment à ce que croit Mme Ketfi ?) Selon le CSA en effet, 14 % des personnes présentes à l’écran sont « perçues comme non blanches ». Et ce n’est visiblement pas assez…

Ainsi, selon la « pigiste » du Bondy Blog, les journalistes en place « peinent à laisser leur place pour permettre au cycle de la vie de suivre son cours »… Mais qu’est-ce que « le cycle de la vie » ? Doit-on comprendre que le cycle naturel de la vie conduit inévitablement à un remplacement de population ? Une chose est sûre, Widad Ketfi a l’air d’y croire.

Et celle-ci d’estimer que « les médias les plus repliés sur eux-mêmes sont en réalité les médias classiques », avant de se livrer à une diatribe hallucinante sur la « caste blanche, riche, parisienne, digne héritière » qui « domine les médias mainstream ». Aurait-on imaginé un tel constat avec des propos similaires pour évoquer la « caste noire » dans le football ou la « caste juive » dans la finance ? À l’heure où le simple fait de rappeler que le peuple français est, anthropologiquement et historiquement, de « race blanche » fait scandale, il est permis d’en douter.

Poursuivant dans la racialisation, Ketfi constate qu’il n’y a « aucun journaliste noir à Libération, à peine plus au Monde, où les journalistes non blancs se comptent sur les doigts d’une main. Idem pour Mediapart. » Et celle-ci de souligner la « moindre visibilité des rappeurs noirs, arabes et gitans dans les médias de masse »... comprenne qui pourra.

Aussi, la journaliste regrette que « les minorités, plus largement représentées sur BFMTV, ne semblent toujours pas avoir d’impact sur la ligne éditoriale de la chaîne ». Reste à savoir quel impact ces derniers sont censés avoir sur la ligne de la chaîne. Cet « impact » doit-il être forcément différent de celui d’un journaliste « blanc » ? La question reste en suspens, comme bien d’autres soulevées par cet article inquiétant…

En guise de conclusion, notre tribun, dénonce un « réflexe néocolonial » (les Français colons dans leur propre pays ?), juge que les quotas sont aujourd’hui « une nécessité » et qu’il faut tout simplement les « imposer ». « Ce que les entreprises ne font pas, il faut que la loi l’impose », affirme-t-elle. Même constat pour Amirouche Laîdi, militant associatif : « Les quotas vont devenir incontournables si on veut éviter une crise majeure. Il faut imposer les objectifs à atteindre car le simple volontarisme n’est pas efficace. »

En somme, dans l’esprit de ce jeune rédacteur du Bondy Blog, l’enjeu est tout trouvé : les médias n’ont « d’autre choix que de composer avec nous ou nous finirons par les rejeter, telle une mauvaise greffe qui ne prend pas… ». Le projet est désormais affiché, en toute décontraction, dans les lignes d’un grand quotidien grand public : les blancs s’effaceront ou seront rejetés naturellement. Ainsi l’exige le « cycle de la vie ». Il y a évidemment une hypothèse que n’envisage pas cette charmante racialiste : que les Blancs un jour perdent patience.

Voir notre dossier sur le Bondy Blog, la banlieue parle aux bobos

Crédit photo : ninikas / Shutterstock.com

Marc Laufer, l’homme de Drahi, bientôt à la tête de Libération et L’Express

Laufer-claude-chollet
Par défaut

Le 20 juin dernier, Presse News annonçait le départ de Corinne Pitavy de la direction général de L’Express-Roularta. Deux jours plus tard, François Moulias, co-gérant de Libération, annonçait à son tour qu’il quitterait ses fonctions fin juillet.

Les deux dirigeants seront remplacés par un seul homme, Marc Laufer, directeur général d’Altice Media Group France, marquant l’entrée des deux titres dans l’« ère Drahi », celle de l’homme d’affaires israélien qui déploie ses tentacules dans le monde des médias. Laufer aura pour mission de chapeauter les directions éditoriales de Libé et de L’Express, en s’appuyant sur Laurent Joffrin, Johan Hufnagel et Pierre Fraidenraich pour l’un, et sur Christophe Barbier pour l’autre.

Arrivé en janvier 2014 à Libération, François Moulias était un parfait inconnu. Dans un message interne annonçant son départ, il se dit satisfait du travail accompli malgré les tensions : « Cela a été extrêmement compliqué mais nous y sommes arrivés, ensemble. Même les ascenseurs fonctionnent mieux ! Enfin, Libération sera bénéficiaire cette année, après une perte abyssale en 2014. »

Mardi 23 juin, dans un communiqué, les élus de Libération ont souhaité « la présence d’un directeur général et d’une gouvernance stable et distincte des autres titres d’Altice Media Group afin d’éviter une confusion éditoriale et managériale préjudiciable pour Libération ».

Voir nos infographies du groupe L’Express-Roularta et de Libération

Crédit photo : DR

227 millions d’euros de subventions pour la presse en 2014

claude-chollet
Par défaut

Comme chaque année, le ministère de la Culture a publié la liste des titres de presse les plus subventionnés.

Dans le tableau de présentation, les différents types d’aides sont bien distincts : les aides directes, les aides à la filière (distribution), les aides aux tiers (modernisation sociale), ainsi que les aides indirectes, telle que la compensation au tarif postal.

À l’arrivée de cette course peu glorieuse, Le Figaro termine en tête avec plus de 15 millions d’euros de subventions en 2014. En deuxième position, Aujourd’hui en France affiche plus de 14 millions d’euros d’aides, dont 13 427 000 euros d’aide à la filière. Suivent Le Monde avec 13 millions d’euros de subvention, La Croix avec 8 300 000 d’euros, Ouest-France avec 8 200 000 d’euros et sa diffusion colossale de 246 millions d’exemplaires par an, Libération avec 8 millions d’euros et Télérama avec 7 millions d’euros.

Bien plus bas, en 53e position, Valeurs Actuelles ne peut se vanter d’aucune aide directe et affiche un peu plus d’un million d’euros de compensation au tarif postal. De même pour L’Opinion, quotidien libéral lancé par Nicolas Beytout il y a deux ans, qui affiche, comme VA, de bons résultats malgré l’absence de subventions directes.

Au total, en 2014, l’État aura déversé près de 227 millions d’euros pour tenter de maintenir en vie une presse à l’agonie, dont la situation ne s’arrange pas avec les années.

Télécharger le tableau complet

Laurent Joffrin est-il une plume de Hollande ?

Par défaut

Laurent Joffrin écrit-il les discours de François Hollande ? C’est en tout cas ce qu’avance le Journal du Dimanche.

Dans son édition du dimanche 24 mai 2015, le JDD consacre un entrefilet au discours prononcé aujourd’hui par le chef de l’État au Panthéon, dans lequel François Hollande rend hommage aux quatre résistants panthéonisés.

D’après le JDD, Laurent Joffrin, co-directeur de Libération, figurerait parmi les plumes qui aurait aidé le président à peaufiner son discours. Et de préciser que « le patron du journal Libération a déjà été mis à contribution sur d’autres discours, notamment celui du Bourget ».

Aussitôt, le principal intéressé a démenti sur son compte Twitter, indiquant qu’il ne participait « ni de près ni de loin à la préparation du discours de Hollande pour le Panthéon. Idem pour le Bourget… » À L’Express, celui-ci a confié qu’il « prépar(ait) bel et bien des papiers sur Jean Zay et Pierre Brossolette. Mais c’est pour Libération ! » Et d’ajouter : « Hollande et moi, on se connaît bien, on était à Sciences-Po ensemble. Mais cela ne fait pas de moi quelqu’un qui lui écrit ses discours. »

Quoi qu’il en soit, à la rédaction de Libé, on se dit « remonté » et, malgré le démenti formel, on ne peut s’empêcher de juger cette information « plausible »…

Voir également notre portrait de Laurent Joffrin ainsi que notre infographie de Libération

 

Crédit photo : la_bretagne_a_paris via Flickr (cc)

Politico, le nouveau média des élites européennes

claude chollet
Par défaut

Politico, c’est le nouveau média qui, au printemps 2015, s’impose en Europe. Encore un produit d’importation américaine, comme Vice, qui vient sûrement combler le déficit d’imagination des organes de presse français et européens lesquels, campant sur leurs antiques positions, n’arrivent pas à trouver un modèle économique durable.

Né à Washington en 2007 sous la houlette de l’éditeur Robert Allbritton, des journalistes Jim VandeHei et John F. Harris, venus du Washington Post, Politico dans sa version d’outre-Atlantique, se présente comme une source d’information sur la Maison Blanche et le Congrès. Il revendique 7 millions de visiteurs uniques par mois et communique également via son édition papier, son magazine, ses événements et ses lettres professionnelles (Politico Pro) disponibles sur abonnement. La version papier est diffusée à environ 40 000 exemplaires, distribués gratuitement à Washington D.C et Manhattan. Politico peut éditer jusqu’à 5 éditions par semaine. Ses vidéos sont reprises sur d’autres supports comme CBS News.

Débarquement à Bruxelles

Fort de son succès aux États-Unis, le groupe a débarqué le 21 avril dernier en Europe, à Bruxelles plus précisément, dans une coentreprise avec Axel Springer. Créé en 1946 par le magnat éponyme, Axel Springer Verlag est aujourd’hui le principal groupe de presse magazine et internet d’Allemagne, possédant notamment l’emblématique Bild. En France, il a racheté aufeminin.com (groupe dans lequel on trouve marmiton.org) ou Seloger.com, par exemple.

En sus de cette déjà lourde artillerie, Politico a récupéré European Voice et tout son contenu (lequel remonte à 1995). Site anglophone spécialisé, comme son nom l’indique, en affaires bruxelloises, dites européennes, il avait été fondé par The Economist Group (groupe britannique publiant notamment The Economist, et possédé pour moitié par Financial Times, appartenant lui-même à Pearson PLC et pour l’autre à de gros actionnaires comme les familles Rothschild, Cadbury ou Agnelli) et revendu en 2013 à Selectcom, une holding possédant également Development institute international. Cet institut, français malgré son nom, et racheté lui aussi dans le même lot qu’European Voice, se présente comme le « leader des conférences professionnelles des décideurs européens (…) L’entreprise se positionne comme opérateur de contenus professionnels à forte valeur ajoutée avec ses activités éditoriales déployées via trois entités qui partagent une même expertise de pointe : Dii conférences, Dii formations, Dii publications. »

Au-delà du sabir corporate, il s’agit de comprendre que cet institut réunit des « cadres sup » et des grands patrons pour leur expliquer quoi penser sur toutes les questions de leur choix. « Dii » se vante de posséder « un réseau de plus 1 500 experts pionniers et référents sur leur secteur d’activité, une base de données unique de 105 000 entreprises référencées » ou encore de ce que « depuis plus de 20 ans, la totalité des entreprises du CAC 40 et du SBF 120 (lui) fait confiance pour former ou informer ses collaborateurs, clients ou partenaires. Ainsi, chaque année plus de 7 500 cadres de haut niveau participent régulièrement aux conférences, formations et événements de Dii. » Un vaste institut de lobbying à l’échelle européenne donc, qui mêle habilement business, « bonnes pratiques » et pensée conforme.

Atteindre les vingt décideurs-clés

Mis à la tête de Politico Europe, Matthew Kaminski, un transfuge du Wall Street Journal, veut copier pièce à pièce le modèle américain : une lettre matinale gratuite, des lettres thématiques payantes, le tout exclusivement en anglais. Selon Le Monde, il s’agit de « raconter des good stories » sur les coulisses de Bruxelles. « Bruxelles n’est pas une super-capitale où se concentrent les pouvoirs : ils restent dans les États membres. Mais c’est une vraie capitale en termes de régulation. Et il y a un besoin, chez les Américains, d’être tenus au courant de cette énorme production de normes. » Né en Pologne en 1971, Kaminski a vite émigré avec ses parents, au temps du Bloc de l’est, vers les États-Unis, où il a fait une partie de ses études, notamment à Yale, avant de les terminer à la Sorbonne. Correspondant pour des journaux américains dans les pays de l’est à l’époque du Pacte de Varsovie, il a aussi sévi à Bruxelles. C’est dire s’il connaît les arcanes de la politique américaine comme de la politique européenne : The right man in the right place.

« Nous ne sommes pas un média de masse. Ce qui compte, c’est d’atteindre les vingt décideurs-clés de Bruxelles », selon lui, et on lui fait confiance, devant les moyens pharaoniques déployés. La rédaction bruxelloise compte une quarantaine de journalistes, la plus grosse équipe qu’on ait jamais vu à Bruxelles de mémoire de technocrate. Des équipes d’un ou deux journalistes seraient aussi en cours de constitution dans les grandes capitales européennes, à Paris, Berlin ou Londres. Le budget de lancement est estimé, lui, à 10 millions d’euros.

Un pas de plus dans la vassalisation ?

Dans la capitale de l’Union européenne, parmi les hordes de politiques, d’élus, de « décideurs », de lobbyistes, on mouille à l’annonce de l’arrivée du mastodonte américano-germain. « Enfin, Washington s’intéresse à Bruxelles », entend-on dans les couloirs, où les fonctionnaires s’émoustillent du projet de Politico de diffuser les « gossip » de la grosse maison. Que le débarquement s’apparente à une vassalisation plus poussée encore devant la politique de l’administration Obama, particulièrement à l’heure de la négociation du Traité transatlantique, n’inquiète personne. Au moins on aura l’impression qu’il se passe quelque chose à Bruxelles, on saura que Jean-Claude Juncker n’est pas si méchant, puisqu’il souffre, le pauvre, de calculs rénaux… Que la soirée de lancement du site, le 23 avril, à laquelle se pressait le gratin des instances européennes, ait été financée par Google, au moment même où la Commission s’inquiétait de son « abus de position dominante », n’inquiète non plus personne. Tout va bien dans la dictature éclairée et hors-sol sise en la capitale belge.

Premiers doutes sur l’impartialité…

Du côté de la concurrence, principalement incarnée par le Financial Times, qui était devenu au fur et à mesure du temps la bible des hommes de Bruxelles, on fait grise mine. Le nouvel arrivant met le paquet, avec sa communication agressive, son armada de journaleux, ses archives recyclées d’European Voice, et son air décontracté de ricain curieux. La France, elle, avec ses quelques journalistes de troisième rang, est encore une fois déclassée. Politico.eu n’émettra évidemment qu’en anglais, la lingua franca du monde nouveau.

Les quelques doutes sur l’impartialité du pure player nés légitimement dans les esprits se sont vite transformés en certitude. Ainsi Paul Jorion relevait-il rapidement sur son blog que dès le 21 avril, soit le jour de lancement du site, Pierre Briançon – qui fut rédacteur en chef, même si nul ne s’en souvient, de Libé entre 1996 et 1998, et qui est aujourd’hui honorable correspondant du monstre Politico à Paris – pondait un article vengeur contre Tsipras et son parti « d’extrême-gauche », accusés d’avoir « dilapidé la bonne volonté de ses partenaires européens »… On trouve à l’avenant des articles sur le « gros problème » de Marine Le Pen face à une hypothétique sortie de l’euro. Ou encore, dans la lettre matinale, baptisée « playbook », comme le relevait Jean Quatremer, des saillies qualifiant par exemple le journal belge Le Soir de « world’s biggest socialist student newspaper », c’est-à-dire de « la plus grande gazette étudiante socialiste du monde ». Ceci sous la plume d’un certain Ryan Heath dont Quatremer révèle qu’il fut l’ancien porte-parole de la vice-présidente de la Commission européenne, Neelie Kroes – entre 2011 et 2014 – et qu’avant cela il fut le « speachwriter » de José Manuel Barroso. Il aurait aussi travaillé comme lobbyiste pour General Electric, la société américaine qui, étrangement, sponsorise sa rubrique…

On voit donc que dans Politico, derrière le côté journalisme d’investigation dans les coulisses de Bruxelles et diffusion de ragots qui feront le buzz, tous les ingrédients sont réunis pour en faire une vaste opération de politiquement correct, à destination des puissants, sous la houlette de ces deux grandes démocraties amies de la France que sont l’Allemagne et les États-Unis. Le peuple n’a qu’à bien se tenir. De toute façon, ce n’est pas pour lui, ça parle de choses sérieuses et c’est écrit en anglais.

Libération a perdu 20 millions d’euros en 2014

Libération a perdu 20 millions d'euros en 2014
Par défaut

En raison d’une perte d’argent plus importante que prévue, Patrick Drahi et Bruno Ledoux vont apporter 10 millions d’euros supplémentaires à Libération.

C’est que le plan de départs volontaires a coûté plus cher que prévu. Alors que la direction tablait sur 93 départs, ce sont en effet 102 candidats qui se sont présentés pour fuir le radeau. Au total, Libé devrait ainsi perdre 20 millions d’euros en 2014, la moitié engouffrée dans ce plan de départ.

Patrick Drahi et Bruno Ledoux, qui ont déjà renfloué le quotidien cet été, devraient donc à nouveau mettre la main à la poche pour combler le trou. Sur les 18 millions d’euros de recapitalisation de l’été dernier, Patrick Drahi, le patron franco-israélien de Numéricable SFR, en avait à l’époque apporté 14 millions.

Selon Challenges, Drahi s’intéresserait également au rachat de L’Express, qui appartient aujourd’hui au groupe belge Roularta.

Voir notre infographie de Libération

Crédit photo : free-stock via Flickr (cc)