20 ans après son élection, la nostalgie Chirac

claude chollet
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Le 7 mai 1995, Jacques Chirac était élu président de la République. Vingt ans plus tard, l’ancien président reste très populaire aux yeux des Français: dans un récent sondage réalisé par l’Ifop pour Paris Match, il est pour 33% des sondés, le chef de l’État le «plus sympathique» de la Vème République. Loin devant François Mitterrand (21%) et Charles de Gaulle (17%). Depuis plusieurs mois, les livres sur Jacques Chirac se succèdent sur les étagères des librairies. Pendant que l’ancien président représente une icône de mode auprès des jeunes.

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Jacques Chirac est un paradoxe à lui tout seul. En 1995, lorsqu’il devient le locataire du Palais de l’Élysée, 64% des Français lui accordent leur confiance. Douze ans plus tard, en mai 2007, lorsqu’il quitte le pouvoir, c’est précisément l’inverse… 64% des Français n’ont plus confiance en lui. Depuis, sa popularité ne cesse de croire à mesure que ses apparitions se raréfient. À tel point que lors de sa dernière sortie publique, en novembre 2014, lors de la remise du prix de la Fondation Chirac, il provoque une grande ovation du public dans l’amphithéâtre du musée du Quai Branly.

«Contrairement à Giscard, il est toujours resté proche des citoyens»

Pour le politologue Pascal Perrineau, interrogé par Le Scan, «la popularité de Jacques Chirac peut s’expliquer pour trois raisons. Tout d’abord cette popularité auprès des Français est liée à l’image d’un homme âgé qui lutte contre la maladie», analyse-t-il. «Les Français redécouvrent également les mandats de Jacques Chirac. Il représente ce radicalisme à la française… Aujourd’hui, de nombreux clivages apparaissent entre le gauche et la droite, et le Front national. Une partie des Français regrette l’équilibre de Chirac: un homme qui incarnait un centrisme surplombant». Enfin selon Pascal Perrineau, il y a une nostalgie du passé liée au fait que les Français n’ont pas confiance en l’avenir. «Chirac est encore le passé immédiat. Contrairement à Giscard, il est toujours resté proche des citoyens».

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Que reste-t-il de la présidence Chirac dans l’esprit des Français? Dans l’enquête réalisé par l’Ifop pour Paris Match, les sondés restent marqués par son refus d’intervenir en Irak en 2003 (35%) et son refus de s’allier avec le Front national (14%). Pour le politologue Pascal Perrineau, les Français garderont en mémoire le Chirac de l’élection présidentielle de 2002, face à Jean-Marie Le Pen. «Tout à coup, celui qui sortait affaibli d’une longue cohabitation, il renaît de ses cendres. Il a su incarner une unanimité parmi les Français et il a su se hisser au cœur d’une force républicaine».

Faiseur de rois?

Depuis 2007, la parole de Jacques Chirac, si rare soit-elle, ne manque pas d’être analysée et largement commentée. En 2011, en déplacement en Corrèze, l’ancien président a porté haut et fort devant les micros, son soutien à François Hollande, alors candidat à la présidentielle 2012. N’en déplaise à Nicolas Sarkozy, qui en 2005, lors des émeutes, l’avait comparé à Louis XVI: «Je n’ai pas vocation à réparer les serrures pendant que le peuple gronde.» De même pour son épouse, Bernadette Chirac, très proche de Sarkozy.

A l’automne 2014, nouveaux éclats dans la famille Chirac. Dans les colonnes du Figaro, Jacques Chirac apporte son soutien à Alain Juppé pour la primaire de la droite en vue de la présidentielle de 2017: «J’ai toujours su qu’Alain Juppé serait au rendez-vous de son destin et de celui de la France». Les Français seront alors une nouvelle fois pris à témoins, entre un Jacques Chirac qui soutient son ancien premier ministre et une Bernadette Chirac jugeant Juppé de «très froid» avec les gens. Une vraie saga familiale qui se retrouve sur les étagères des librairies…

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«Chirac mania»

En témoigne le dernier livre de la journaliste du Monde Béatrice Gurrey, Les Chirac, Les secrets du clan. Entre vie politique et vie privée, tout est passé au crible: des relations entre Jacques et Bernadette, et les rivalités entre Claude Chirac et sa mère. Un autre ouvrage mène l’enquête sur le célèbre couple, Bernadette et Jacques, de Candice Nedelec. Enfin, le journaliste Bruno Dive a choisi d’aborder l’après-Elysée dans Chirac, la vie d’après, préfacé par François Hollande en personne. Les citations restées célèbres de Jacques Chirac font également l’objet de recueils. Dans son dernier ouvrage, Le Monde selon Chirac. l’ami intime de l’ancien président Jean-Louis Debré s’amuse d’ailleurs à les compiler. À la télévision, un documentaire a déjà été diffusé l’hiver dernier sur les relations et les luttes de pouvoir entre Chirac et Valéry Giscard d’Estaing, et un autre est actuellement en préparation.

La «Chirac mania» n’épargne pas les jeunes. Des marques de vêtements reprennent l’image de l’ancien chef de l’État sur des t-shirt, sacs… surfant sur ses images cultes ou ses affiches de campagnes et slogans. Son épouse, Bernadette Chirac, portait d’ailleurs un t-shirt à l’effigie de son mari pendant les élections départementales de 2015 en Corrèze. 20 ans après son accession à l’Elysée, Jacques Chirac fait désormais figure d’icône rétro.

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Plongez dans le « Google Maps » des XIXe et XXe siècles

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Qui n’a pas passé des heures à survoler les quatre coins de la planète pour découvrir des lieux inconnus, sans bouger de chez soi ?

Google Maps a rendu ce voyage possible jusqu’au fin fond du Groenland. Leurs images et leurs cartes sont renouvelées régulièrement depuis plus de dix ans. Mais avant cette époque contemporaine, que connaissons nous de l’organisation des territoires, des routes, des villes, au XIXe siècle ?

La réponse se trouve sur d’anciennes cartes, dispersées dans de grandes bibliothèques, numérisées – parfois – mais de manière disparate.

178 000 cartes répertoriées

L’Institut d’études géologiques des Etats-Unis a eu la très bonne idée d’en répertorier 178 000, couvrant tout le territoire américain depuis 1880. Avec un outil semblable à Google Maps, repéré par The Verge, il est possible de choisir la période recherchée, une adresse, et de télécharger en bonne qualité la carte correspondante.

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Las Vegas en 1907 (US Geological Survey Historical Topography)

Il y a plus d’un siècle, Las Vegas (Nevada) n’était qu’un croisement de quelques routes. Aujourd’hui la ville s’étend très largement, presque jusqu’à la chaîne montagneuse des Spring.

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Las Vegas aujourd’hui (US Geological Survey Historical Topography)

Au-delà des villes, le territoire même des Etats-Unis a été modifié par l’Homme et la nature depuis le XIXe siècle

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La vallée Tooele en 1885 (US Geological Survey Historical Topography)

Tooele Valley (Utah) comptait en 1885 deux grandes îles dans le Grand Lac Salé, séparées des côtes. Aujourd’hui, Stansbury Island est reliée au rivage.

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La vallée Tooele aujourd’hui (US Geological Survey Historical Topography)

Des régions ont aussi connu un essor tout particulier. C’est le cas dans la Silicon Valley, en Californie.

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Hayward en 1947 (US Geological Survey Historical Topography)

En 1947, la petite ville d’Hayward comptait moins de 15 000 habitants. Aujourd’hui, ils sont 150 000. Une croissance due notamment à l’arrivée de l’Université d’État de Californie à East Bay en 1957.

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Hayward aujourd’hui (US Geological Survey Historical Topography)

L’outil, qui ressemble à un livre de géographie interactif, est passionnant. Il ne reste plus qu’à espérer que cette initiative inspire l’IGN français pour améliorer et multiplier les cartes disponibles sur son géoportail.

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Que contient la loi sur le renseignement ?

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Les députés vont, sauf surprise, voter à une large majorité le projet de loi sur le renseignement lors d’un vote solennel, mardi 5 mai.

Ce texte, fortement décrié par la société civile pour son manque de contre-pouvoir et le caractère intrusif des techniques qu’il autorise, entend donner un cadre aux pratiques des services de renseignement, rendant légales certaines pratiques qui, jusqu’à présent, ne l’étaient pas.

Lire : Pourquoi la loi sur le renseignement cristallise les critiques

Retour sur ses principales dispositions, après son passage en commission des lois et après le débat en séance publique.

Définition des objectifs des services

Le projet de loi énonce les domaines que peuvent invoquer les services pour justifier leur surveillance. Il s’agit notamment, de manière attendue, de « l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire et de la défense nationale » et de « la prévention du terrorisme », mais également des « intérêts majeurs de la politique étrangère », ainsi que de la « prévention des atteintes à la forme républicaine des institutions » et de « la criminalité et de la délinquance organisées ». Des formulations parfois larges qui inquiètent les opposants au texte qui craignent qu’elles puissent permettre de surveiller des activistes ou des manifestants.

La Commission de contrôle

Le contrôle de cette surveillance sera confié à une nouvelle autorité administrative indépendante, la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR), composée de six magistrats du Conseil d’Etat et de la Cour de cassation, de trois députés et trois sénateurs de la majorité et de l’opposition, et d’un expert technique. Elle remplacera l’actuelle Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS).

Elle délivrera son avis, sauf cas d’urgence, avant toute opération de surveillance ciblée. Deux types urgences sont prévus par la loi : d’un côté une « urgence absolue », pour laquelle un agent pourra se passer de l’avis de la CNCTR mais pas de l’autorisation du premier ministre. De l’autre, une urgence opérationnelle extrêmement limitée, notamment en termes de techniques, à l’initiative du chef du service de renseignement, qui se passe de l’avis de la CNCTR. Ces cas d’urgence ne justifieront pas l’intrusion d’un domicile ni la surveillance d’un journaliste, un parlementaire ou un avocat. Dans ces cas, la procédure classique devra s’appliquer.

L’avis de la CNCTR ne sera pas contraignant, mais cette commission pourra saisir le Conseil d’Etat si elle estime que la loi n’est pas respectée et elle disposera de pouvoirs d’enquête. Ce recours juridictionnel est une nouveauté dans le monde du renseignement.

Les « boîtes noires »

Une des dispositions les plus contestées de ce projet de loi prévoit de pouvoir contraindre les fournisseurs d’accès à Internet (FAI) à « détecter une menace terroriste sur la base d’un traitement automatisé ». Ce dispositif – autorisé par le premier ministre par tranche de quatre mois – permettrait de détecter, en temps réel ou quasi réel, les personnes ayant une activité en ligne typique de « schémas » utilisés par les terroristes pour transmettre des informations.

En pratique, les services de renseignement pourraient installer chez les FAI une « boîte noire » surveillant le trafic. Le contenu des communications – qui resterait « anonyme » – ne serait pas surveillé, mais uniquement les métadonnées : origine ou destinataire d’un message, adresse IP d’un site visité, durée de la conversation ou de la connexion… Ces données ne seraient pas conservées.

La Commission nationale informatique et libertés (CNIL), qui critique fortement cette disposition. La CNIL soulève notamment que l’anonymat de ces données est très relatif, puisqu’il peut être levé.

Lire aussi : Les critiques de la CNIL contre le projet de loi sur le renseignement

Le dispositif introduit une forme de « pêche au chalut » – un brassage très large des données des Français à la recherche de quelques individus. Le gouvernement se défend de toute similarité avec les dispositifs mis en place par la NSA américaine, arguant notamment que les données ne seront pas conservées et que cette activité sera contrôlée par une toute nouvelle commission aux moyens largement renforcés. Il s’agit cependant d’un dispositif très large, puisqu’il concernera tous les fournisseurs d’accès à Internet, et donc tous les internautes français.

L’élargissement de la surveillance électronique pour détecter les « futurs » terroristes

La surveillance des métadonnées sera aussi utilisée pour tenter de détecter de nouveaux profils de terroristes potentiels, prévoit le projet de loi. Le gouvernement considère qu’il s’agit d’une manière efficace de détecter les profils qui passent aujourd’hui « entre les mailles du filet », par exemple des personnes parties en Syrie ou en Irak sans qu’aucune activité suspecte n’ait été décelée avant leur départ.

Pour repérer ces personnes, la loi permettra d’étendre la surveillance électronique à toutes les personnes en contact avec des personnes déjà suspectées. En analysant leurs contacts, la fréquence de ces derniers et les modes de communication, les services de renseignement espèrent pouvoir détecter ces nouveaux profils en amont.

De nouveaux outils et méthodes de collecte

Les services pourront également procéder, après un avis de la CNCTR, à la pose de micros dans une pièce ou de mouchards sur un objet (voiture par exemple), ou à l’intérieur d’un ordinateur. L’utilisation des IMSI-catchers (fausses antennes qui permettent d’intercepter des conversations téléphoniques) est également légalisée, pour les services de renseignement, dans certains cas. Le nombre maximal de ces appareils sera fixé par arrêté du premier ministre après l’avis de la CNCTR.

Lire : Que sont les IMSI-catchers, ces valises qui espionnent les téléphones portables ?

La loi introduit également des mesures de surveillance internationale : concrètement, les procédures de contrôle seront allégées lorsqu’un des « bouts » de la communication sera situé à l’étranger (concrètement, un Français qui parle avec un individu situé à l’étranger). Cependant, comme l’a souligné l’Arcep (l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes), sollicitée pour le versant technique de cette mesure, il est parfois difficile de s’assurer qu’une communication, même passant par l’étranger, ne concerne pas deux Français.

Un nouveau fichier

La loi crée un fichier judiciaire national automatisé des auteurs d’infractions terroristes (Fijait), dont les données pourront être conservées pendant vingt ans.

Ce fichier concerne les personnes ayant été condamnées, même si une procédure d’appel est en cours. Les mineurs pourront aussi être inscrits dans ce fichier et leurs données conservées jusqu’à dix ans. L’inscription ne sera pas automatique et se fera sur décision judiciaire. Certaines mises en examen pourront aussi apparaître sur ce fichier. En cas de non-lieu, relaxe, acquittement, amnistie ou réhabilitation, ces informations seront effacées.

Renseignement pénitentiaire

Le renseignement pénitentiaire pourra, dans des conditions qui seront fixées par décret, profiter des techniques que légalise le projet de loi pour les services de renseignement. La ministre de la justice, Christiane Taubira, était défavorable à cette disposition, soutenue par le rapporteur du texte, la droite et une partie des députés de gauche. Pour la ministre, cette innovation va dénaturer le renseignement pénitentiaire et le transformer en véritable service de renseignement.

Conservation des données

La CNIL a fait part à plusieurs reprises de sa volonté d’exercer sa mission de contrôle sur les fichiers liés au renseignement, qui seront alimentés par ces collectes. Ces fichiers sont aujourd’hui exclus du périmètre d’action de la CNIL.

La durée de conservation des données collectées – et l’adaptation de cette durée à la technique employée – a par ailleurs été inscrite dans la loi, contrairement au projet initial du gouvernement qui entendait fixer ces limites par décret. Elle pourra aller jusqu’à cinq ans dans le cas des données de connexion.

Un dispositif pour les lanceurs d’alerte

La loi prévoit également une forme de protection pour les agents qui seraient témoins de surveillance illégale. Ces lanceurs d’alerte pourraient solliciter la CNCTR, voire le premier ministre, et leur fournir toutes les pièces utiles. La CNCTR pourra ensuite aviser le procureur de la République et solliciter la Commission consultative du secret de la défense nationale afin que cette dernière « donne au premier ministre son avis sur la possibilité de déclassifier tout ou partie de ces éléments ». Aucune mesure de rétorsion ne pourra viser l’agent qui aurait dénoncé des actes potentiellement illégaux.

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Comment les Français s’informent à l’heure des réseaux sociaux

Comment les Français s'informent à l'heure des réseaux sociaux
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Du 20 heures à Twitter : les réseaux sociaux bousculent l’info. L’Observatoire Orange-Terrafemina, dont la huitième vague est consacrée aux nouveaux modes de consommation de l’information montre que plus de 7 Français sur 10 consultent l’information sur Internet, via des portails d’actualité généralistes, des sites de grands médias ou de « nouveaux entrants » tels que Rue89.

Plus d’un tiers d’entre eux (et la moitié des moins de 35 ans) commente des articles et diffuse des liens sur les réseaux sociaux.

« Rien ne se perd tout se transforme »

Un clavier. (Marcie Casas/Flickr/CC)

Un clavier. (Marcie Casas/Flickr/CC)

Malgré la transformation profonde de la cartographie des médias à laquelle nous assistons, les nouveaux entrants au lieu de prendre la place des anciens, se combinent à eux et trouvent leur propre place…

Au-delà des effets de mode, les blogs, Twitter, Facebook et les autres trouvent leur place… Une recomposition permanente où chaque média, comme dans un grand orchestre – parfois cacophonique il faut le reconnaître ! – joue sa partition.

Même si certains ont prédit ces temps-ci la mort définitive des journaux en 2040, nous n’assistons pas à une apocalypse prédit mais à un mix de Héraclite (« tout bouge ») et de Parménide (« rien ne change ») : un mélange de permanence et de mouvement.

Parce que si l’affaire DSK a éclos via un tweet, c’est bien au « sacro saint 20 heures » que le principal intéressé est venu s’expliquer…

Éloge de la diversité

Il existe dans le public une soif d’information toujours plus forte. Une soif qui tourne parfois à l’addiction… au risque de la schizophrénie. Mais contrairement à l’idée reçue que le public serait perdu face à la diversité de l’offre – « l’avalanche d’infos » que critiquent certains – , ils semblent plutôt l’apprécier et en jouer habilement…

Les « consommateurs » de l’actualité ont instinctivement le mode d’emploi. Ils savent parfaitement quoi attendre d’un canal d’information et composent leur propre Paysage Audiovisuel Personnel (PAP)… Dans lequel, ils sont à la fois récepteurs et émetteurs.

De la même manière qu’ils ont une capacité à décrypter aujourd’hui les dispositifs de communication révélant des qualités de sémiologues aguerris, ils savent décoder instinctivement chaque canal.

Nul n’est propriétaire de ses lecteurs. On peut écouter une radio le matin, consulter le site Orange actu et celui de Rue89 et d’autres encore, suivre Twitter comme un télescripteur, lire un ou plusieurs quotidiens, regarder une chaîne d’informations en continu et le journal de 20h… De fait, la diversité est une richesse

« Il faut que tout bouge pour que rien ne change »

Plus que jamais il y a un besoin de repères, un besoin de marques transmédias fortes avec journalistes. Dans cette nouvelle combinatoire élargie, le public a toujours besoin de repères. C’est l’élément invariant dans ces grands bouleversements.

D’où le succès des grandes marques d’informations. Derrière de réelles réussites marketing, les journalistes constituent plus que jamais les garants de l’information en perpétuant au sein des grands bouleversements leur savoir-faire unique : vérification des informations, croisement des sources, contextualisation et hiérarchisation…

Et c’est rassurant de voir que le public – toutes générations confondues – reconnaît toujours et encore cette valeur ajoutée indispensable.

source :  Rue89