Retour de Sarkozy : Marine Le Pen tacle France 2

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Pour marquer son retour officiel sur la scène politique, Nicolas Sarkozy a choisi le journal de Laurent Delahousse (photo) en guise de tribune.

L’ancien président a pu ainsi s’exprimer sur France 2 et monopoliser 45 minutes du journal télévisé. Une interview qui n’a pas plu à tout le monde, à commencer par Marine Le Pen. Invitée du « Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro », la présidente du Front National a demandé : « Qui est le plus à blâmer ? Lui (Nicolas Sarkozy) ou France 2 qui accepte que ce soit lui qui décide de la durée, de l’horaire, de la manière dont il revient ? »

Nicolas Sarkozy a en effet lui-même planifié ce retour médiatique en choisissant France 2 pour tribune et précisément Laurent Delahousse comme interlocuteur. Une demande unilatérale que la chaîne publique semble avoir accepté sans broncher…

Crédit photo : N2lepine via Wikimédia (cc)

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Mediapart cogne sur Jean-Marie Le Guen et Jean-Christophe Cambadélis

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Jean-Marie Le Guen (photo) a décidé de porter plainte contre Mediapart et Laurent Mauduit pour diffamation après un livre et un article qui affirment qu’il a fait ses débuts au GUD, organisation étudiante d’extrême-droite.

L’article de Mediapart, présentant les « bonnes feuilles » du livre de son journaliste Laurent Mauduit, rapportait le passage où celui-ci affirme que le secrétaire d’État aux relations au Parlement « a fait ses premiers pas en politique GUD ».

Après avoir démenti l’information, Jean-Marie Le Guen a décidé de saisir la justice. Selon ses proches, « il a décidé, après réflexion, de porter plainte en diffamation contre le site Mediapart et contre l’auteur du livre, Laurent Mauduit ».

Par ailleurs, le livre de Laurent Mauduit est également à l’origine d’une polémique autour des diplômes de Jean-Christophe Cambadélis. Selon l’auteur, le premier secrétaire du Parti Socialiste « n’a ni licence, ni maîtrise, ni, a fortiori, DEA » et aurait fabriqué un « faux » pour pouvoir présenter sa thèse au milieu des années 80.

L’homme politique a démenti les informations du journaliste de Mediapart, parlant de « vengeance » et de « mesquineries ». Il n’a, pour l’heure, pas donné suite en justice.

Voir notre infographie de Mediapart

Crédit photo : Parti Socialiste via Flickr (cc)

Dossier : le JT de 20h de TF1 en juillet, un journal certifié sans vague…

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Entre Plage et football, conflit israélo-palestinien et crashs aériens, le JT de Tf1 a donné en juillet l’impression de coller à l’actualité, livrant beaucoup de détails descriptifs et redondants mais très peu d’analyse. De nombreux sujets, et pas des moindres, ont pourtant tout simplement été passé sous silence. Ils dressent en négatif l’arrière plan idéologique d’un JT prétendument neutre que l’Ojim a décrypté pour vous.

S’il y a bien une chose que l’on aura appris pendant le mois de juillet en regardant le journal de TF1, c’est que l’équipe de France de football s’est réconciliée avec ses supporters. Le reste de l’actualité peut bien être relégué au second plan ou passé sous silence. L’essentiel est dit.

Finis les « caïds immatures », comme les avait surnommés Roselyne Bachelot, et qui avaient choqué la France entière depuis l’Afrique du Sud.

Du 1er au 3 juillet, les Bleus portent toutes les qualités et tous les espoirs d’un pays qui ne semble plus en avoir beaucoup : 18 minutes leur sont accordé en trois jours, soit presque un quart du temps d’antenne.

À la veille du match contre l’Allemagne qui signera la fin de l’aventure, « les enfants terribles sont devenus des gendres idéaux », précise le reporter au terme de quelques minutes consacrées à la métamorphose des joueurs qui ont abandonné leurs écouteurs pour aller discuter avec les supporters…

Mais l’essentiel semble résider ailleurs : ils sont enfin « fiers d’être Français, de porter ce maillot et c’est là le plus important » : c’est du moins ce que martèle Didier Deschamps en conférence de presse le 3 juillet, extrait que TF1 choisit même de repasser le lendemain.

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